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Le politicien Freysinger sur la Question arménienne
vice-président du Parti populaire suisse
mercredi 15 janvier 2014, par
Je vous propose de découvrir l’entretien accordé d’un député suisse du nom de Oskar Freysinger au journal Aydınlık.
Extrait :
Fatma Sahindal : Comment évaluez-vous la décision de la CEDH ?
Oskar Freysinger : Je ne suis pas surpris. Parce que l’un des principes fondamentaux d’une démocratie est la liberté d’expression. Quel que soit le sujet est la qualité qui sépare la société démocratique et des régimes totalitaires et de devoir s’exprimer librement.
La question arménienne est un sujet qui intéresse les historiens. Etait-ce un génocide des Arméniens ou un massacre ? Nous ne pouvons pas le savoir bien sûr. Et ici, c’est le travail des historiens.
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Fatma Sahindal : Vous avez également dit « oui » au projet [à reconnaître le génocide arménien], pourquoi ?
Oskar Freysinger : J’avais par le passé dit oui à la reconnaissance de la décision du génocide arménien ... Mais quelque temps plus tard, j’ai réalisé que j’avais dit oui en s’appuyant sur les informations que j’avais survolé et sur des ouï-dire. J’ai dit oui sans faire, des recherches approfondies, c’est grave. En bref, les parlementaires ne peuvent pas faire la lumière sur les questions et les vérités de l’histoire. Ils ne peuvent pas trouver une réponse. Je pense que la la résolution parlementaire suisse a besoin d’être changé et évalué.
[...]
Fatma Sahindal : Une nation qui reconnaît les événements de 1915 comme un « génocide » dans les manuels. peut-on le corriger aujourd’hui ?
Oskar Freysinger : Il est une grande vérité que les livres d’éducation et d’enseignement ont un grand effet sur les perceptions des enfants et des jeunes. Nous pouvons dire que c’est une grande manipulation sur les jeunes qui n’ont pas encore de découvrir la liberté mentale et n’ont pas suffisamment interrogé la nudité d’expériences de la vie.
Je ne suis pas sûr que la Suisse protester contre la décision de la CEDH. Si c’est comme ça, je serai vraiment très surpris. Je soutiens la décision de la CEDH. Dans la décision, il indique clairement qu’un historien (Dogu Perinçek se référant à) exprime ses pensées dans un pays libre. Aime ou non. [Comme] un parlement, en disant qu’il a reconnu un génocide, vous ne pouvez pas me supprimer la liberté d’expression d’une personne.
Source Aydınlık